Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de Jean-Marc Seyler
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 48 759
Le blog de Jean-Marc Seyler
Newsletter
Le blog de Jean-Marc Seyler
Twitter
Archives
29 juin 2008

Le congrès se prépare.

L'humanité du 26 janvier 2008.

Les responsables communistes dressent le menu du congrès
Gauche . Le Conseil national du PCF, réuni hier et aujourd’hui, se penche sur les questions à inscrire à l’ordre du jour du 34e Congrès, qu’il doit convoquer en décembre.

Journées chargées pour le Conseil national du PCF, réuni hier et aujourd’hui place du Colonel-Fabien, entièrement consacré à la préparation du 34e Congrès de décembre prochain. « Nous devons fixer son ordre du jour, lancer un appel à contribution pour la constitution d’une base commune, élire différentes commissions », a énuméré, en introduction, Francis Parny. Une phase statutaire qui intervient après « un travail collectif déjà important : l’assemblée générale extraordinaire de décembre 2007, la mise en place de huit ateliers, la diffusion des notes qu’ils ont rédigées et les trois journées nationales de Paris, Marseille et Tours ». Trois journées qui ont permis, sur des questions structurantes (état du monde, projet et rassemblement, Parti) de commencer à cerner des grandes options en débat, qui touchent jusqu’à l’existence même du PCF.

beaucoup de chemin à parcourir

Mais les communistes sont loin du bout des questionnements, comme l’ont montré les échanges d’hier. Il reste beaucoup de chemin à parcourir pour « associer plus de communistes et élargir massivement le débat », un objectif que la préparation du congrès n’a, pour l’instant, « pas permis d’atteindre », a souligné Marie-George Buffet.

Premier enjeu pour les dirigeants communistes : parvenir à dégager une « méthode » qui permette d’identifier les bonnes questions à mettre en débat, au travers de l’élaboration de la base commune de discussion. Faut-il une base de discussion poussant la réflexion commune « le plus loin possible » sans sacrifier la cohérence d’ensemble, quitte à ce que « des cohérences très différentes se confrontent dans des textes distincts », comme le propose Pierre Laurent (les statuts prévoient que les textes alternatifs sont de droit), ou choisir comme base commune un texte qui « pèse l’ensemble des options mais n’en valide pas une » dès le départ, selon Marie-Pierre Vieu ? Daniel Cirera plaide pour sa part pour une troisième option, une préparation de congrès qui « continue d’ouvrir la perspective », faute d’un « calendrier et de délais impartis » trop courts, selon lui, pour permettre le « temps du mûrissement » de choix décisifs pour l’avenir du Parti. Pour d’autres, au contraire, projet, vision du monde, rassemblements, Parti, etc. : il faut lister « les débats prioritaires » et les « points saillants » sans « isoler les questions les unes des autres ». Mais dans quelle articulation d’ensemble ? Là aussi, le débat passionne, car il est loin d’être neutre. Faut-il, comme le propose le maire de Vénissieux, André Gerin, avancer vers un « congrès fondateur » qui « mette en son coeur les fondamentaux et l’identité communistes », à partir d’un référendum dans le Parti sur des « options fondatrices » ? Pour Patrice Cohen-Seat, « le projet sans la stratégie ne permet pas un positionnement politique », ils « sont indissociables ». Pour Isabelle Lorand, « le débat fondamental est celui de l’avenir du Parti : conservation ou dépassement de notre forme ». Mais plusieurs intervenants estiment que cette seule alternative est loin de résumer les questions posées pour résoudre le problème de la construction d’une alternative à gauche à vocation majoritaire. La discussion se poursuit ce matin.

Sébastien Crépel

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité