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26 janvier 2007

Marie George répond à Prof Parisot (reine du MEDEF)

Marie-George Buffet réagit aux "conseil" du Medef aux candidats

De l’exposé par la présidente du medef de son livre blanc, j’ai au moins entendu une chose juste : « jamais le monde n’a été aussi riche ». Elle aurait pu rajouter : et jamais il n’y eu autant de pauvres...

Pour le reste, au-delà de la mystique de l’entreprise entonnée par les patrons présents, le MEDEF n’a fait qu’entonner toujours le même refrain !

Laurence Parisot s’est permise de donner des instructions aux hommes politiques, notamment pour accélérer la libéralisation des échanges à l’OMC et donc la faillite de millions de paysans de par le monde. Elle a donné sa feuille de route aux candidats de la droite pour l’élection présidentielle. Que de parallèles entre l’intervention de Madame Parisot et celle de Monsieur Sarkozy porte de Versailles ! Le besoin d’air revendiqué par le patronat, c’est encore plus de précarité pour les salariés, notamment au travers de sa proposition d’une « séparabilité à l’amiable » et donc de la suppression de toutes les protections dont bénéficient les salariés face au licenciement. Ce sont surtout d’ignobles mensonges ! Comment croire, comme l’a dit Madame Parisot, qu’autoriser un licenciement permet la création de mille emplois ?

Le besoin d’air revendiqué par le patronat, par sa défense des salaires exorbitants que s’octroient les patrons des entreprises du CAC 40, c’est la liberté de s’accaparer toutes les richesses créés par les salariés dans les entreprises.

Le besoin d’air revendiqué par le patronat, ce sont toujours moins d’allocations chômage pour les chômeurs, de pension pour les retraités, de remboursement de soins pour les assurés sociaux.

La professeure Parisot a prétendu dire, comme un oracle, le « vrai et le faux ». Mais ses leçons d’histoire et ses exercices pédagogiques n’ont pas manqué de carences.

Pas un mot sur les 65 milliards d’€ d’aides publiques reçues chaque année par les entreprises, sans la moindre évaluation et le moindre contrôle de l’efficacité de ces aides par les pouvoirs publics. Pas un mot sur les difficultés des entreprises qu’elle ne veut pas voir, comme celles de ses sous-traitants victimes des diktats permanents de leurs donneurs d’ordre et de leurs clients, notamment la grande distribution, pour lesquelles Laurence Parisot n’a rien à proposer.

Pas un mot sur ces entreprises qui ne peuvent se développer parce qu’elles n’ont pas accès au crédit, tant les taux d’intérêt des banques sont prohibitifs quand il s’agit d’investir et de développer l’outil de travail, et tant ils sont faibles quand il s’agit de faire le choix de la finance et de la spéculation.

Ce sont d’abord à ces problèmes que l’on doit répondre lors de cette campagne !

Toutes les richesses dont madame Parisot reconnaît l’existence, il faut les utiliser autrement, en pénalisant les investissements financiers et en donnant davantage de pouvoirs aux salariés et aux élus, pour mettre l’argent au service de l’investissement, de la formation, de l’emploi et des salaires, et donc pour inventer un autre modèle de croissance, social, écologique et durable.

C’est tout le sens des propositions que je formule dans cette élection présidentielle.

Marie-George Buffet

--

mariegeorge2007.org

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Rassembler la gauche Populaire et Antilibérale

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